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Category: Impression 3D

Conception et utilisation des imprimantes 3D

Impression 3D Le plateau chauffant

Impression 3D Le plateau chauffant

Le plateau chauffant est constitué d’une pièce en aluminium de forme carré de 235 mm de coté et de 3 mm d’épaisseur, dans laquelle est incrusté une résistance chauffante d’à peu prés de 2,6 Ohms à température ambiante.
Inséré au centre de ce plateau, se trouve une thermistance de type NTC de 100 kilo-Ohms.
L’objectif est d’atteindre et de maintenir tout le temps d’une impression, une température de surface autour de 50°C.
L’alimentation de la résistance chauffante se fait en appliquant une tension de 24 Volts, en appliquant la loi d’Ohm, (U=RxI), il est possible de calculer l’intensité du courant qui circule dans cette résistance: 24 V / 2,6Ω = 9,23A, et donc la puissance, (P=UxI), 24v x 9,23A = 221,5W, soit un peu plus de 200 Watts.

Impression 3D Introduction

Impression 3D Introduction

L’impression 3D est une méthode de fabrication d’objet par transformation de matière agrégé en couches successives, en utilisant une machine communément désignée sous le vocable d’imprimante 3D.
Cette technique est aujourd’hui accessible aux amateurs, grâce à la conjonction de plusieurs technologies que je propose de survoler dans cette article.
Certains seront détaillés dans un contexte de leurs mise en œuvre dans d’autres articles associées à cette série sur l’impression 3D.

Ma première expérience, c’est déroulé dans l’utilisation d’une petite imprimante de la marque Anet, depuis peu j’ai récupéré un stock de pièces conséquent, issues d’imprimantes de la marque GeeeTech, pour les modèles A10 et A10M.
Je vais utiliser ces pièces pour reconstruire une imprimante, et décrire en détail cette démarche dans une suite d’article. 

Revenons sur les technologies qui seront abordés dans les articles suivants:

La matière première utilisé, et plus particulièrement le PLA, « PolyLacticAcid », est un polymère fabriqué à base d’amidon de maïs, transformé par des bactéries en acide lactique, puis après différentes étapes de polymérisation peu devenir, un sac, mais aussi pour ce qui nous intéresse, une bobine de filament que notre imprimante va pouvoir utilisé.

La structure en profilé d’aluminium, de l’imprimante et sa géométrie, sa conception et son montage.

La motorisation des mouvements, au travers de l’utilisation des moteurs pas à pas.

La tête d’impression, sa conception et ses caractéristiques.

Le plateau chauffant.

L’électronique de pilotage, sa conception et sa programmation en détaillant le projet « Marlin« .

La conception des pièces avec le logiciel open-source « Free CAD« , et l’obtention d’un fichier STL.

« Ultimaker-CURA« , le logiciel de tranchage communément appelé « slicer », permettant de transformer le fichier STL en fichier texte contenant du G-code, c’est à dire la liste détaillé des instructions qui vont géré la totalité d’impression de la machine.

Et enfin le logiciel « OctoPrint » implanter sur une carte Raspberry-Pi, permettant de monitorer à distance une impression 3D.

Le GitHub de GeeeTech est une source d’information incontournable.