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WSL, exécution de Linux sur Windows.

WSL, exécution de Linux sur Windows.

Windows Subsystem for Linux est un logiciel permettant l’exécution de fichiers binaires linux au format ELF.
C’est WSL2 qui est préconisé, basé sur la virtualisation Hyper-V.
Depuis un terminal powershell sous Windows 11, la commande wsl  –list –online affiche la liste des distributions linux disponibles.

 

 

 

 

 

 

 

Ubuntu est la distribution proposé par défaut.
Pour l’installer il suffit d’exécuter la commande wsl –install.

Après cela il convient de rebooter le PC afin de finaliser cette installation.

Quelques commandes utiles avec wsl:

wsl –version
La commande wsl –list –verbose ou sa forme contracté wsl -l -v restitue la liste des versions Ubuntu accessible ainsi que la version de wsl.
C’est la version wsl2 qui est utilisé ci-dessous.

La commande linux $ lsb_release -a permet de connaitre la version d’Ubuntu qui  est utilisé.

 

Utilisation du transistor en amplification

Utilisation du transistor en amplification

Le besoin d’amplifier des petits signaux issus d’un microphone, de capteurs, ou d’autres dispositifs, peut être satisfait en utilisant un transistor.
Le niveaux de ces signaux vont de quelques milli-Volts à quelques centaines de milli-Volts.
La topologie la plus couramment utilisé dans ce contexte est celle du transistor en émetteur commun, (voir schéma ci-dessous).
Le signal à amplifié est appliqué sur la base du transistor, le signal résultant est obtenu sur le collecteur, l’émetteur étant de ce fait commun.
On assure la polarisation du montage à l’aide de 4 résistances, et le découplage des signaux entrants et sortants avec deux condensateurs.
Dans cet article, je vais tenter de développer la méthode qui de façon empirique, permet de choisir les valeurs et les caractéristiques de ces composants.
Il s’agit des résistances Rb1, Rb2, Rc, et Re ainsi que des condensateurs Cin et Cout.

Tension d’alimentation du montage et caractéristiques des signaux à traiter.
Commençons par définir la tension d’alimentation du montage.
Cette tension conditionne l’amplitude possible du signal de sortie, sa valeur sera forcément contenu à l’intérieur des bornes de cette tension.
Pour notre expérimentation, nous retiendrons 12 Volts.
Le signal entrant évoluera sur une plage de fréquence centré autour de 500 Hz.
Son amplitude se situera autour de 100 milli-Volts.
Cela correspond à la sortie d’un petit microphone à électret.
L’idée est d’appliquer à ce signal entrant une amplification d’un facteur de 10.

Choix du transistor.
Le transistor ne laisse passer le courant que dans un sens, d’où la nécessité de polariser le montage à un niveau suffisant pour intégrer la totalité de l’amplitude des signaux à la sortie. 
Un transistor de type NPN comme le 2N2222 ou le BC549 fera parfaitement l’affaire.
La jonction base émetteur est comparable à une diode, avec une tension de seuil équivalente à cette diode, pour des transistor au silicium, cette tension tourne autour de 0,7 Volt. 
Un des aspects constitutifs du transistor est qu’il existe l’équivalent d’une résistance interne entre la base et l’émetteur, cette résistance est inversement proportionnel au courant qui passe dans l’émetteur, sa valeur est à peu prés de 26 Ω pour 1 mA, donc avec 2mA elle n’est plus que de 13 Ω , elle est parfois appelé hie,h11 ou rbe dans certains ouvrages, le rapport entre le gain du transistor et cette résistance, (hfe/hie=gm) est parfois appelé gm.
De plus le β du transistor à tendance à diminuer avec la diminution de ce courant d’émetteur.
La polarisation du transistor au centre de ce montage avec ces quatre résistances permet de stabiliser les variations de comportement du transistor isolé, (du aux variations de températures, et aux variations de gain qui en découle).

Calcul de la valeur de la résistance de collecteur Rc.
Les calculs qui vont suivre, se font pour un montage au repos, sans injection de signal.
La résistance mise en aval du collecteur détermine en grande partie l’impédance de sortie du montage, en quelque sorte, elle forme avec l’impédance d’entrée de l’étage sur lequel ce montage sera connecté, un pont résistif diviseur qui impactera le niveau en charge du signal de sortie.
Le schéma rappel le principe du pont résistif, et du calcul de la tension de sortie en fonction de la tension d’entrée et des valeurs des résistances ou des impédances.
C’est pourquoi il est déterminant d’avoir une idée de l’impédance de l’étage qui sera alimenté par notre montage, afin de pouvoir choisir la valeur de la résistance Rc.
Si l’impédance d’entrée de l’étage suivant est de 22 kΩ, et que notre montage présente une impédance de sortie de 22 kΩ, un signal sortant ayant une amplitude de 1 Volt à vide ne sera que de 0,5 Volt en charge, (Vs = Ve x (Zi/Zi+Zo)) avec Zi = impédance d’entrée de l’étage suivant, et Zo l’impédance de notre montage.
Notre choix va se porter sur une résistance de 4,7 kΩ.
De ce fait le facteur d’atténuation du signal de sortie sera de  22 kΩ /(22 kΩ + 4,7 kΩ) = 0,823.
Si le signal de départ est amplifié d’un facteur de 10, puis atténué de 0,823, cela reste tout à fait acceptable.

Calcul du courant Ic qui traverse Rc.
Quelle est au repos, la valeur du courant qui traversera cette résistance.
L’intensité de ce courant impact le niveau de bruit du montage.
La valeur de ce courant est indépendant du gain du transistor, en imposant par la suite le potentiel de base, on impose le potentiel de l’émetteur et de ce fait le courant qui passe dans l’émetteur, et comme le courant collecteur est le même à quelque chose prêt, le gain de ce montage est sous le contrôle des résistances de polarisation.
Pour que le signal puisse parcourir un espace dont le milieu se situe à peu prés à la moitié de la tension d’alimentation, il faudrait qu’au repos, la chute de tension engendré par Rc corresponde à un peu moins de Vcc divisé par 2, c’est à dire 6 Volts dans notre cas.
En appliquant la loi d’Ohm, Ic = (6 Volts / 4700 Ω) = 1,27 milliampères, retenons 1,3 mA.

Calcul de la valeur de la résistance d’émetteur Re.
Le gain du montage est conditionné par le rapport Rc/Re.
Pour un gain de 10, Re = Rc/10 soit 470 Ω.

A ce stade, le montage expérimental, effectué sur une « Bread board », alimenté en 12 Volts, laisse apparaitre une tension au collecteur de 5,818 Volts, le faible écart par rapport au 6 volts du calcul vient entre autres des tolérances des résistances et des arrondis du calcul, cependant le résultat est satisfaisant, nous pourrions passez à la suite.
La résistance Re se comporte comme une boucle de rétroaction négative, on pourrait être tenté d’abaisser sa valeur pour augmenter le gain, ce qui est possible jusqu’à un certains point qui nous ferait sortir du comportement linéaire du transistor et dégraderait considérablement le signal de sortie.
Un facteur d’amplification de 10 à 15 est le maximum que ce montage peu produire avec une bonne qualité de signal et une impédance adapté à l’étage suivant.

Calcul des résistances de base.
Après s’être occupé du coté sortie de notre montage, voyons le coté entrant.

Nous avons vu que le courant au repos qui circule dans le collecteur est de 1,3 milliampères,  sachant que le courant qui circule dans le collecteur correspond au produit du courant circulant dans la base par le gain du transistor, appelé β ou Hfe.
La valeur du gain pour un 2N2222, en fonction du courant collecteur, de la température, de la qualité du transistor peut varier de 100 à plus de  400, nous allons retenir un minima de 100 pour notre calcul, (tant que nous sous évaluons cette valeur pour nos calculs, la valeur retenue n’est pas plus déterminante que cela).
Le courant qui circulera dans la base sera donc de 1,3 mA / 100 soit 13 micro-ampères.
Il s’agit d’un courant extrêmement faible, imaginez avec un β de 400.
Le courant que nous devons faire circuler dans le circuit de polarisation de la base devra être de 10 à 20 fois plus important que ce courant de base, il faut aussi prendre en considération que ce diviseur de tension détermine l’impédance d’entrée de notre montage, il ne faut donc pas trop diminuer la valeur de ces résistances.
Le courant circulant dans les résistances de base retenu sera de 13 μA x 20 = 260 μA.
La résistance totale, Rb1 + Rb2, en appliquant la loi d’Ohm, sera de 12 V / 260 μA = 46135 Ω.

Calcul de Rb2 et Rb1.
Quelle est la tension que nous devons appliquer à la base ?, pour que le montage fonctionne, elle doit correspondre à minima à la somme de la tension de seuil de la jonction base émetteur qui est de 0,7 Volt et de la tension engendrée par Re qui au repos fait 1,3 mA x 470 Ω soit 0,611 Volt, soit une tension total de 0,7 + 0,611 soit 1,311 Volts.
Rb2 sera donc de 1,311 V / 260 μA = 5042,30 nous retiendrons la valeur normalisée la plus proche, soit 4,7 KΩ pour Rb2.
Rb1 sera donc de 46135 – 4700 = 41435, nous retiendrons la valeur normalisé de 39 KΩ pour Rb1.

A ce stade nous pouvons compléter le schéma de départ, ce qui donne les valeurs de résistances suivantes:
RB1 = 39 kΩ, RB2 = Rc = 4,7 kΩ et Re = 470 Ω, reste à déterminer les caractéristiques des condensateurs de découplage.

Calcul de Ci et de Co, les condensateurs de découplage.
Le but recherché en positionnant ces deux condensateurs est d’annuler les effets de la composante continu du montage. 
En entrée, le couple Ci, Rb2 ce comporte vis à vis des signaux d’entrée comme un filtre passe haut.
Ce découplage capacitif élimine l’injection d’une éventuelle tension continue sur l’entrée.
L’impédance d’entrée du montage est déterminé par Rb1 et Rb2, il correspond en fait à leur mise en parallèle, Z = Rb1//Rb2.
Plus exactement 1/Zi = 1/R = 1/Rb1 + 1/Rb2 soit 1/39000 + 1/4700 .
L’impédance d’entrée est à peu prés de 4194 Ω.
En ajoutant un condensateur électrochimique de 5 µF, la fréquence de coupure sera le résultat de la formule Fc = (1 / 2*π*R*C) soit 7,58 Hz.
Toutes les fréquences supérieurs seront injectées sans subir d’atténuations dans le montage. 

Le condensateur d’émetteur.
L’ajout d’une résistance en série avec un condensateur en parallèle de la résistance d’émetteur Re peux accroitre considérablement la performance du montage.
Sans ce condensateur, le courant qui circule par le collecteur, circule aussi à l’identique dans cette résistance connecté à l’émetteur.
En fonction des signaux, ce courant en augmentant, diminue la polarisation de la jonction base émetteur, et donc l’amplification.
L’ajout d’un condensateur qui se comportera plus ou moins en fonction de la fréquence, comme un court-circuit pour les composantes alternatives, permettra de stabiliser la polarisation base émetteur à un niveau qui préservera la performance d’amplification.
Simulation d’un montage à l’aide du logiciel LTspice XVII.

 

 

 

 

Impression 3D Le plateau chauffant

Impression 3D Le plateau chauffant

Le plateau chauffant est constitué d’une pièce en aluminium de forme carré de 235 mm de coté et de 3 mm d’épaisseur, dans laquelle est incrusté une résistance chauffante d’à peu prés de 2,6 Ohms à température ambiante.
Inséré au centre de ce plateau, se trouve une thermistance de type NTC de 100 kilo-Ohms.
L’objectif est d’atteindre et de maintenir tout le temps d’une impression, une température de surface autour de 50°C.
L’alimentation de la résistance chauffante se fait en appliquant une tension de 24 Volts, en appliquant la loi d’Ohm, (U=RxI), il est possible de calculer l’intensité du courant qui circule dans cette résistance: 24 V / 2,6Ω = 9,23A, et donc la puissance, (P=UxI), 24v x 9,23A = 221,5W, soit un peu plus de 200 Watts.

Impression 3D Introduction

Impression 3D Introduction

L’impression 3D est une méthode de fabrication d’objet par transformation de matière agrégé en couches successives, en utilisant une machine communément désignée sous le vocable d’imprimante 3D.
Cette technique est aujourd’hui accessible aux amateurs, grâce à la conjonction de plusieurs technologies que je propose de survoler dans cette article.
Certains seront détaillés dans un contexte de leurs mise en œuvre dans d’autres articles associées à cette série sur l’impression 3D.

Ma première expérience, c’est déroulé dans l’utilisation d’une petite imprimante de la marque Anet, depuis peu j’ai récupéré un stock de pièces conséquent, issues d’imprimantes de la marque GeeeTech, pour les modèles A10 et A10M.
Je vais utiliser ces pièces pour reconstruire une imprimante, et décrire en détail cette démarche dans une suite d’article. 

Revenons sur les technologies qui seront abordés dans les articles suivants:

La matière première utilisé, et plus particulièrement le PLA, « PolyLacticAcid », est un polymère fabriqué à base d’amidon de maïs, transformé par des bactéries en acide lactique, puis après différentes étapes de polymérisation peu devenir, un sac, mais aussi pour ce qui nous intéresse, une bobine de filament que notre imprimante va pouvoir utilisé.

La structure en profilé d’aluminium, de l’imprimante et sa géométrie, sa conception et son montage.

La motorisation des mouvements, au travers de l’utilisation des moteurs pas à pas.

La tête d’impression, sa conception et ses caractéristiques.

Le plateau chauffant.

L’électronique de pilotage, sa conception et sa programmation en détaillant le projet « Marlin« .

La conception des pièces avec le logiciel open-source « Free CAD« , et l’obtention d’un fichier STL.

« Ultimaker-CURA« , le logiciel de tranchage communément appelé « slicer », permettant de transformer le fichier STL en fichier texte contenant du G-code, c’est à dire la liste détaillé des instructions qui vont géré la totalité d’impression de la machine.

Et enfin le logiciel « OctoPrint » implanter sur une carte Raspberry-Pi, permettant de monitorer à distance une impression 3D.

Le GitHub de GeeeTech est une source d’information incontournable.

 

Raspberry-Pi Installer et configurer un serveur VPN WireGuard

Raspberry-Pi Installer et configurer un serveur VPN WireGuard

WireGuard est une solution informatique permettant d’établir un tunnel VPN entre un serveur et un ou des clients.   

Conçu par l’américain Jason Donenfeld en 2017, et diffusé par sa société Edge Security, le déploiement d’un serveur WireGuard sur une carte Raspberry-Pi 4 est relativement simple.
L’utilisation d’un VPN, permet à un ordinateur client, PC ou Smartphone, de se connecter à un site distant en utilisant la version cliente de WireGuard.
Cette transaction, est totalement chiffré, entre le client et le serveur WireGuard, ce qui offre une totale confidentialité de ces échanges qui s’effectuent au travers du web, ou au sein d’un réseau local.
WireGuard utilise les algorithmes de chiffrage « chacha20 » et « Poly1305 ».

 

Paramétrage de la redirection du port sur le routeur.
L’installation du serveur sur la Raspberry nécessite au préalable de paramétrer la redirection de port sur votre routeur internet.

Exemple pour une Freebox, avec l’utilisation du port par défaut de WireGuard, c’est à dire le port 51820, et le protocole UDP, ce dernier étant le seul protocole utilisé par WireGuard.

Cela signifie que lors de l’arrivée d’une requête entrante sur la box, faisant office de routeur, contenant l’IP publique et le port 51820, ce message sera routé vers l’IP Destination, qui est l’IP de votre Raspberry-Pi, hébergeant le serveur WireGuard. 

Installation du serveur WireGuard sur une carte Raspberry-Pi 4.

L’équipe du Projet PiVPN a conçu un script facilitant l’installation et le paramétrage d’un serveur VPN sur une carte Raspberry-Pi.
WireGuard nécessite d’utiliser des versions de linux récentes.
La suite de l’installation va consister, depuis la Raspberry-Pi à lancer la commande $ curl -L https://install.pivpn.io | bash.
Voici ce que produit l’exécution de la commande …

Le premier écran explique que ce script transforme la carte en serveur OpenVPN ou en serveur WireGuard.
Ok est la bonne réponse.


L’écran suivant indique que le fonctionnement du serveur VPN nécessite une adresse IP Fixe, et que la suite permet de choisir le mode d’attribution de cette adresse, appuyer sur Ok.


Dans la mesure ou la carte Raspberry-Pi est doté de plusieurs interfaces matériels, l’écran ci-dessous permet de préciser laquelle est utilisé pour le serveur VPN, ce en IPV4, choisir la bonne interface tout en sachant qu’une connexion filaire est préférable.


et en IPV6.


L’écran ci-dessous demande si l’IP fixe est délivré par le routeur DHCP, (une box de fournisseur d’accès par exemple), ou si l’on doit préciser l’adresse utilisé.


L’écran suivant indique la nécessité de choisir un utilisateur localement défini sur la carte Raspberry-Pi.


Choix à faire parmi la liste des utilisateurs définis.


Maintenant, il convient de préciser le type de VPN à utiliser, c’est clairement WireGuard, le sujet de ce post.


L’écran ci-dessous permet de modifier le numéro de port utilisé par WireGuard.
C’est le 51820 qui est le port par défaut, il est possible de le changer en toute connaissance de cause.


Une confirmation est demandé, Yes…


L’écran suivant permet de spécifier les serveurs DNS libre que les clients VPN utiliseront.
Quad9, Cloudflare sont des serveurs VPN qui pourront retenir votre attention.


L’étape suivante consiste à vérifier que l’IP publique proposé est bien l’IP publique de son routeur ou de sa box.

Le script va maintenant générer les clefs publique et privés nécessaires au fonctionnement du serveur WireGuard, il suffit de répondre Ok.


L’écran suivant explique que la connexion entrante qui résulte de la mise en place du serveur VPN, nécessite un bon niveau de sécurité, et que l’activation des mises à jour automatique est recommandé en répondant Ok, cependant il n’y aura pas de redémarrage automatique de la carte, ce qui est nécessaire pour activer les mises à jour.
C’est pourquoi il vaut mieux prévoir de rebooter régulièrement le serveur.


Active les mises à jour de WireGuard sur le serveur, il est souhaitable de répondre Yes…


La fin du processus d’installation passe par le redémarrage de la carte Raspberry-Pi.


Ok pour redémarrer la carte Raspberry-Pi.

Après le redémarrage, le serveur VPN WireGuard est opérationnel, il suffit maintenant d’ajouter les clients qui seront autoriser à se connecter sur ce serveur VPN.

La commande $ pivpn -a permet cet ajout sur le serveur, une fois le nom du client saisi, le script génère les clefs, le fichier de configuration client, met à jour le serveur et le redémarre.
Ce qui à pour effet de mettre à jour le fichier /etc/wireguard/wg0.conf, wg0 étant le nom de l’interface ethernet attribué à WireGuard lors de son installation.
Et de renseigner le fichier /home/pi/configs/nom_du_client.conf, nom_du_client étant celui que vous aurez attribué lors de votre réponse à ce script.

Installation du client WireGuard sur un smartphone Android.
En utilisant l’application Play Store depuis un smartphone sous Android, il est possible d’installer le client WireGuard sur ce téléphone.
Après cela, pour l’utiliser, il faut disposer d’un fichier de configuration issue du serveur, il est possible de l’obtenir sous forme d’une pièce jointe dans un mail que l’on importera dans le dossier téléchargement du téléphone.
  Après avoir lancé l’application sur le smartphone, l’utilisation de la touche + permet d’ajouter une connexion, soit en important un fichier de configuration, soit en scannant le QR Code généré sur le serveur à l’aide de la commande $ pivpn -qr , soit par une saisie manuelle.

Installation du client WireGuard sur un pc sous Windows.

Il suffit de télécharger le client depuis le site de WireGuard,

Configuration complémentaire sur le serveur.

[Interface]
PrivateKey = xxxxxxx//xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Address = 10.120.167.1/24
MTU = 1420
ListenPort = 51820

# Lorsque le VPN démarre, on accepte les paquets en provenance de ce VPN, %i est un référencement générique de l’interface, wg0 dans notre exemple.
PostUp = iptables -A FORWARD -i %i -j ACCEPT; iptables -A FORWARD -o %i -j ACCEPT; iptables -t nat -A POSTROUTING -o eth0 -j MASQUERADE

# Lorsque le VPN s’arrête, on supprime le paramétrage précédent. 
PostDown = iptables -D FORWARD -i %i -j ACCEPT; iptables -D FORWARD -o %i -j ACCEPT; iptables -t nat -D POSTROUTING -o eth0 -j MASQUERADE

cc

Raspberry Pi installation de l’os

Raspberry Pi installation de l’os

Pour procéder à l’installation du système d’exploitation sur les dernières versions des Raspberry Pi, il convient de récupérer sur le site de Raspberry-Pi le fichier image qui sera implanter sur une carte SD, ou mieux sur un disque connectable en USB.
Il nous faut donc choisir la version à télécharger, et la sauvegarder sur un PC, la suite des explications concerne un pc sous linux.
Une fois le fichier téléchargé, il est préférable de vérifier son checksum avec la commande linux $ sha256sum nom_du_fichier.img.xz.
Puis avec la commande $ xz –decompress nomfic.xz, on procède à la décompression du fichier image.
Le nom du fichier issue du téléchargement ressemble à cela : raspios_armhf-2022-04-07/2022-04-04-raspios-bullseye-armhf.img.xz et une fois décompresser le nom du fichier devient https://downloads.raspberrypi.org/raspios_armhf/images/raspios_armhf-2022-04-07/2022-04-04-raspios-bullseye-armhf.img.

Après avoir connecté sur le PC un lecteur USB, et pris la précaution de s’assurer de son nom de device avec la commande $ sudo fdisk -l, on implante l’image de l’OS avec la commande linux suivante $ dd if=raspios_armhf-2022-04-07/2022-04-04-raspios-bullseye-armhf.img of=/dev/sdb bs=1M status=progress.
Le temps d’exécution de cette commande peut être significatif.

Les dangers du courant électrique.

Les dangers du courant électrique.

La physiologie des organismes vivants, et donc celle des humains, est le siège de mécanismes mettant en œuvre des courants électriques, l’électrocardiogramme, l’encéphalogramme mesurent ces variations de courants et de tensions qui en sont la manifestation.

Il est donc facile d’imaginer que la mise en contact accidentel avec des tensions et des courants électriques, à partir d’un certains seuil, sera de nature à perturber plus ou moins gravement la physiologie d’un être vivant, voir provoquer de telles perturbations ayant comme résultat, la mort de l’individu soumis à ce courant.

De plus, le corps humains n’est pas un conducteur parfait et homogène, il se comporte comme une résistance et le passage d’un courant au travers du corps se traduira par des échauffements pouvant aller jusqu’à des brulures internes dont la gravité peut aller jusqu’au décès.

Il est donc indispensable de toujours être attentifs à l’utilisation des appareils connectés au secteur électrique, et de savoir aussi que l’intervention sur un appareil récemment débranché, peut encore être le siège de tension et de courant potentiellement dangereux, par exemple un condensateur de four à micro-ondes peut conserver une charge très importantes après la mise hors tension du four, et ce pendant un certain temps.

En courant continu, il est sage de considérer que la zone de danger commence avec la manipulation de tension supérieur à 24 Volts, en courant alternatif, la zone de danger commence beaucoup plus tôt.

Il faut surtout tenir compte de l’intensité que peut délivrer la source de courant, 30 milliampères est une intensité extrêmement dangereuse, une batterie de voiture peut délivrer plus de cent fois plus, mais sous une tension de 12 Volts, la résistance du corps humain ne permet pas le passage d’un tel courant, alors qu’une clôture électrique agricole délivre plusieurs centaines de volts, mais avec une intensité extrêmement faible, même si cela est très désagréable, ce ne sera peut être pas fatal.

 

Le multimètre

Le multimètre

Parmi les instruments de mesures utiles à l’électronicien amateur, le multimètre est un incontournable.

Son utilisation permet d’effectuer des mesures de :

  • Tension alternatives ou continues sur une plage comprise entre quelques milli-Volts et plusieurs centaines de Volts.
  • Courants alternatifs ou continus sur une plage allant de quelques micro-Ampères à plusieurs dizaines d’ampères.
  • Résistances comprise entre quelques Ohms et plusieurs dizaines de méga-Ohms.
  • Pour les modèles récents, la capacité des condensateurs sur des échelles allant de quelques dizaines de nano-Farads à plusieurs dizaines de milli-Farads.
  • Certains modèles permettent aussi des mesures de températures, en fait des tensions aux bornes d’un thermocouple.
  • D’autres autorise aussi la mesure de fréquences de courants alternatifs.
Conversion de niveau logique

Conversion de niveau logique

En électronique, il est fréquent d’utiliser des circuits reliés entre eux par des lignes situés entre leurs ports d’entrées sorties.

Parfois les tensions logiques mises en œuvres, ne sont pas identiques, ont trouve du 3,3 Volts, du 5 Volts, et cela nécessitent d’utiliser un dispositif de conversion de niveaux pour les adapter aux spécifications des circuits mise en œuvre.